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Les nématodes auxiliaires Koppert arrivent en plein champ

Les nématodes entomopathogènes du genre Steinernema, qui mesurent moins d’1 mm, pénètrent dans l’insecte hôte et les tuent en quelques jours, par l’intermédiaire de bactéries. © KOPPERT

Les nouvelles solutions de biocontrôle Capirel et Casea seront commercialisées à 100 % via les distributeurs sur les cultures de plein champ, a annoncé Koppert mi-novembre.

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Koppert produit des nématodes auxiliaires depuis 1986, initialement destinés aux productions sous abri. Cette solution de contrôle biologique des ravageurs s’ouvre désormais aux cultures de plein champ, a annoncé la société le 16 novembre dernier.

Deux formulations

Capirel et Casea contiennent des nématodes entomopathogènes du genre Steinernema, naturellement présents dans les sols. Il s’agit de vers minuscules qui ciblent les ravageurs des cultures. Le principe est simple : les nématodes pénètrent dans l’insecte hôte et les tuent en quelques jours, par l’intermédiaire de bactéries. « Ces deux produits ont montré une efficacité élevée et leurs coûts rentrent dans une stratégie de biocontrôle accessible à tous les portefeuilles », précise Adeline Infray, responsable marketing Koppert France.

Multiples cibles

Ces deux biosolutions peuvent être utilisées pour lutter contre différents insectes ravageurs des fruits et légumes. Capirel permet le contrôle des mouches, des thrips, du carpocapse, du criocère de l’asperge… Il est déjà commercialisé sous formes de 4 sachets contenant 750 millions de nématodes. Casea sera mise sur le marché en janvier 2023, sur plusieurs cibles : chenilles, pyrales, tipules, taupins… « Nous visons un développement sur les marchés arboriculture, maraîchage et grandes cultures, sur lesquels nous poursuivons nos essais », ajoute Adeline Infray.

Sans résidus

Capirel et Casea s’utilisent avec les systèmes de pulvérisation ou d’irrigation les plus courants. « L’application reste simple, il suffit de diluer le sachet dans un seau d’eau avant de l’ajouter dans la cuve du pulvérisateur », explique Adeline Infray. Les formulations sont compatibles avec de nombreux insecticides, fongicides et herbicides, et ne laissent aucun résidu sur les cultures.

Anne-Marie Laville

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